• 3LLM902L : Savoirs et imaginaires 2A. Laurence CAMPA : 1914-2014 : Mémoire littéraire de la Grande Guerre

À l’occasion du centenaire de la Première Guerre Mondiale, on se propose de comprendre les enjeux littéraires des commémorations, c’est-à-dire de mieux connaître la littérature française de la Grande Guerre, de s’interroger sur l’évolution de ses formes en vers et en prose, de suivre l’évolution du patrimoine littéraire relatif au conflit. Au carrefour de l’interprétation littéraire et de l’analyse historique, le séminaire invite à réfléchir aux interactions entre la littérature et l’histoire (défis, questionnements, méthodes). On étudiera notamment le jeu de leurs influences réciproques et on se demandera comment la littérature contribue à façonner la mémoire collective en fournissant un répertoire d’images et de sensations, qui se transmettent en se métamorphosant selon les contextes et les valeurs.

Œuvres étudiées

Guillaume Apollinaire, Calligrammes, Gallimard, « Poésie ».
Jean Cocteau, Thomas l’imposteur, Gallimard, « Folio ».
Pierre Drieu La Rochelle, La Comédie de Charleroi, Gallimard, « L’Imaginaire ».
Blaise Cendrars, La Main coupée, Denoël, « Tout autour d’aujourd’hui ».
Maurice Genevoix, Ceux de 14, Points, « Grands Romans ».
Jean Échenoz, 14, Éditions de Minuit.

 Lectures complémentaires

Henri Barbusse, Le Feu.
Georges Duhamel, Vie des martyrs.
Roland Dorgelès, Les Croix de bois.
Jean Cocteau, Discours du grand sommeil (dans Poésie 1916-1923).
Marcel Proust, Le Temps retrouvé.
Jean Giono, Le Grand Troupeau.
Céline, Voyage au bout de la nuit.
Jules Romains, Verdun / Prélude à Verdun (Les Hommes de bonne volonté).
Roger Martin du Gard, L’Été 14 (Les Thibaut).
Aragon, Aurélien / Le Roman inachevé.
Claude Simon, L’Acacia.
Jean Rouaud, Les Champs d’honneur.
Pierre Lemaître, Au revoir là-haut. 

NB : une bibliographie critique sera proposée en début de semestre